La tech en politique - Comment Elon Musk redéfinit le rôle des réseaux sociaux dans l'élection présidentielle américaine
Dans un geste sans précédent, le patron de X a ouvertement soutenu Donald Trump pour la présidence américaine.
Samedi dernier, environ 30 minutes après que Donald Trump a été blessé par balle lors d'un rassemblement en Pennsylvanie, Elon Musk a tweeté:
"J'apporte mon plein soutien au président Trump et espère son prompt rétablissement."
Ce message a été suivi par plus de 100 publications renforçant son discours politique. En prenant parti de manière aussi claire, le milliardaire a brisé le statu quo longtemps maintenu par les dirigeants du milieu de la tech. Contrairement à ses homologues comme Mark Zuckerberg ou Sundar Pichai, qui restent discrets sur leurs opinions politiques, Elon Musk utilise sa plateforme comme un mégaphone personnel. Cette prise de position soulève des questions importantes sur la neutralité de X. Comment les opposants de Trump seront-ils traités sur la plateforme si son propriétaire peut la façonner selon son bon vouloir ?
Un changement dans le paysage tech-politique
Traditionnellement perçue comme pro-démocrate, l'industrie tech voit son image bouleversée par les actions du patron de X. Son soutien à Trump et aux républicains remet en question les allégations de censure dont se plaignaient certains conservateurs. La campagne de Biden a réagi, qualifiant Elon Musk de "milliardaire arrogant". Pendant ce temps, son réseau social fait face à un afflux de théories du complot et de désinformation suite à l'attaque contre l”ex-président américain.
L'engagement pour la "vérité"
Elon Musk affirme que X est le lieu où trouver la vérité, critiquant les médias traditionnels qu'il qualifie de "pure machine de propagande". Il soutient que les erreurs sur X sont corrigées plus rapidement que dans les médias classiques.
Son engagement politique sur la plateforme marque un tournant majeur dans l'histoire des réseaux sociaux. Alors que l'élection présidentielle approche, tous les yeux seront rivés sur celle-ci pour voir comment elle gérera cette situation inédite.
Je ne porte pas les médias mainstream dans mon cœur, mais faut avouer qu'entendre Munsk parler de machine de propagande sans considérer la montagne de délires complotistes qu'on y trouve sur X, c'est caucasse.